Lorsque nous regardons ailleurs...
La terre se meurt mais nous regardons ailleurs.
Non pas pour sa survie, mais pour de juteux gains.
Fonte des glaces et incendies ravageurs,
Nous ne pouvons dire que nous ne savions rien.
Non pas pour sa survie, mais pour de juteux gains,
Un ours sur l'océan entame un long voyage.
Nous ne pouvons dire que nous ne savions rien,
Bien des terres brûlent, emportant des villages.
Un ours sur l'océan entame un long voyage,
Il est déboussolé, seul dans l'immensité
Bien des terres brûlent, emportant des villages,
Des arbres calcinés, noirs au cœur de l'été.
Il est déboussolé, seul dans l'immensité,
Perdu sous un ciel bleu, il hurle sa colère.
Des arbres calcinés, noirs au cœur de l'été,
Les feux brillent partout, tout autour de la mer.
Perdu sous un ciel bleu, il hurle sa colère
Les siens ont disparu, au loin dans la banquise
Les feux brillent partout, tout autour de la mer
La chaleur et le vent, les détresses attisent.
Les siens ont disparu, au loin dans la banquise,
Des rivières en crue, encore des frayeurs,
La chaleur et le vent, les détresses attisent.
La terre se meurt mais nous regardons ailleurs.
Lorsque nous regardons ailleurs...
© Robert Haïtam Péaud
Août 2021.
Ce poème a été sélectionne pour participer au Grand Prix Automne 2021 Shirt Édition.
Vous pouvez éventuellement le soutenir en votant ici.
Date de dernière mise à jour : 23/10/2021
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