À sa fenêtre
Quand le ciel s'étoile et que le sommeil s'enfuit,
Il se revoit, barque flottant sur l'océan
Vers des hauts fonds au creux des vagues et des vents
S'échouer sur le sable avant que la mer ne fuit.
Le temps d'une marée, juste la mer et lui
Seul au milieu des rochers et des goélands,
Le regard errant sur l'horizon un instant,
Cet instant il y plonge comme dans un puits.
Un noir silence puis des chants dans le lointain
Montent jusqu'à sa fenêtre dans le matin
Clairs, ils accompagnent les femmes dans les champs.
Fi des embruns des albatros et de l'océan
Sur l'adrar le soleil embrase mille feux
À sa fenêtre, l'automne se fait joyeux.
Robert-Haïtam
À sa fenêtre
28 novembre 2019
Texte et photo tous droits réservés.
Date de dernière mise à jour : 09/12/2019
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