Petits poèmes printaniers

 

Écoute, le chant du vent dans la vallée,
Oui, je les vois, gros nuages noirs dans les cieux,
Sur les montagnes ocre, ils se sont installés,
Le printemps cède le pas aux temps capricieux.

 

2023 05 18

 

De joyeux trilles s'envolent, 
D'arbres en arbres,
Une invitation,
Aux odeurs printanières,
À suivre la rivière,
Et en une douce errance,
Se noyer dans son chant.
Alors, l'esprit ouvert,
L'on s'abandonne
Sur les chemins de la conscience
Et l'on aimerait s'y perdre
En un éternel vagabondage.

© Robert Haïtam Péaud
13 mai 2023.

 

 

 

 

De rencontre en rencontre,
Le chemin se parcourt.
Jamais droit, mais qu'importe,
On y erre sans but.
Les trilles sont joyeux,
Les odeurs, printanières.
Dans une douce ivresse
On y cherche des vers
Ceux qui font un poème
Pour l'offrir à tous vents.

© Robert Haïtam Péaud
4 mai 2023.

 

2023 05 5

 

2023 05 03

 

Au-delà de la brume
Existe bien des secrets
Le soir des feux on allume
Tortueux est le sentier
Celui qui mène aux légendes
Que seul l'Adrar° sait conter
Le firmament en offrande.

 

© Robert Haïtam Péaud
3 mai 2023.

°Adrar : mot berbère pour montagne.

 

Il est un endroit paisible
Y virevoltent papillons
Au rythme des trilles
Du vol planant des hirondelles
L'esprit se noie
Dans le flot de la rivière
L'âme du griot se perd
Il erre sur les ailes du temps
Il sait qu'il trouvera le repos
Dans le bruit du silence.

Sur les berges du Todra
© Robert Haïtam Péaud
Texte et photos 1er mai 2023.

 

 

2022 04 13 min

 

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Il est venu le joli mois de mai
Et dans les bois, clochettes de muguets.
Mais sur les pavés gronde des colères
Drapeaux rouge et noir flottant dans les airs.
Sous les banderoles, le poing levé
Il est bien là le joli mois de mai.

 

Joli mois de mai.
© Robert Haïtam Péaud
1er mai 2023.

 

Dans les jardins verdoyants de Tizgui
Chantent des merles et des hirondelles.
Ici, de hauts palmiers côtoient l'adrar.
Sous son aura s'évadent les soucis
Au long de l'oued, belles ritournelles
De gais trilles montent de toutes parts.

La rivière y coule son doux murmure,
Las, le temps semble se déliter
Sinuant entre l'ocre des falaises.
Dans le vert des jardins bordés de murs
Le printemps en douce sérénité
Pour une balade loin des fadaises.

Dans les jardins de Tizgui.
© Robert Haïtam Péaud
15 mars 2023.

2023 03 15

Date de dernière mise à jour : 22/05/2023

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