Le campement
Un vent frais et léger ébroue le campement,
Alors que s’élève une étrange psalmodie
Les notes claires d’un oud montent dans la nuit,
Et leur beauté illumine le firmament.
Visages éclairés par un gai feu de camp,
De jeunes hommes déclament leur poésie,
Ils chantent la vie tribale, la nostalgie,
Celle du désert et la vie d’un autre temps.
Se reconnaissant dans des rimes enflammées,
Devant les khaïmas, des jeunes filles sourient,
Attentives, cœur battant pour leur favori.
Ils chantent haut les traditions, loin de la ville,
Du tumulte, nomades des dunes fragiles,
L’attente d’être par leurs élues acclamés.
Le campement
Robert Haïtam
Août 2019.
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Date de dernière mise à jour : 08/09/2019
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