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Au fil et au gré du temps qui passe... les poèmes et les histoires de cette page s'enchaînent aux fils des jours, des évènements du quotidien et des sentiments qui les accompagnent; au gré aussi des balades en solitaire et des sentiers de la palmeraie, des rives du Todra...

À bientôt... et agréable lecture.

Douce ivresse

...Il y a longtemps que je le côtoie Des lustres à vrai dire Tout joyeux compagnon qu’il est J’aime qu’il me consume...
Le Faiseur de Mondes

Kora sous le bras, le griot se lève.Le ciel est noir, bientôt l’orage gronde. Les étoiles enfuies, il fait un rêve, Il voudrait chanter la beauté du Monde.
Le rire des mouettes

Au fil des maux et des mots, 2020 laissera pour longtemps des traces dans les mémoires et les habitudes entre les personnes et la société qui leur est propre, cette situation va modifier durablement le ressenti des populations envers l'écologie, la mondialisation, envers ces nouvelles solidarités qui se découvrent...
La source
Poète, vos papiers !

Old man, look at my life, Vieil homme, regarde ma vie, Suis-je un peu comme tu étais,
Le marcheur

Marcher dans les chaussures d'un mort, vers un destin improbable, fait de rêves et d'embruns.
L'Île...

Mais surtout c’est l’Arbre, vieux et majestueux, Longtemps il a été mon refuge d’enfance, Perché tout au sommet, calé dans sa frondaison Le regard se perdait, sur la mer, l’horizon.
Sur la terrasse d'un ciel étoilé

Sur l’écran noir de ses incertitudes, J’aimerais croquer un ciel étoilé...
D'exil en errance...

Loin des turpitudes et des subterfuges, le griot contemple la vallée à ses pieds...
Joyeux trilles

Alors le sage se met à sourire Puis regarde un vol d’oiseaux dans le ciel Et des grenadiers en train de fleurir...
Alors que le printemps renaît...

...Les villes bourdonnent leurs misères, à chaque minute qui passe des femmes sont bafouées, des enfants exploités et les riches encore plus riches...
Le jardin de mon ami

Dans le jardin de mon ami montent des senteurs colorées sous la fraîcheur des amandiers et des figuiers...
Le désert à ses pieds

La différence entre un jardin et un désert, ce n'est pas l'eau, c'est l'homme. Proverbe touareg.
Le linceul

En plein été, engoncée dans son niqab, elle regarde les rouleaux de l'océan s'écraser sur la plage, tels des rêves inassouvis...
Le campement

Socle de la culture sahraouie traditionnellement transmis de camps en campements par les griots mauritaniens, la poésie hassanie puise autant ses racines dans la langue tamazight que dans la hassanya, dialecte sahraoui issu de la langue arabe. Craintes de la disparition progressive de la vie nomade, espoirs en l'avenir
Une coquille de noix

Tantôt courtisé, tantôt honni, tantôt accepté, tantôt banni, le poète dérive au gré des vents et des humeurs clandestines...
Femmes oubliées

Femmes oubliées, Dissimulées dans vos amples chtah° blancs. Au nom de quelles traditions. Bâillonnez-vous vos filles de voiles ?
Le fleuve-roi

Alors que certains nient et s'entêtent, une réalité s'installe, un continent de plastique se déplace, des espèces animales disparaissent, les glaciers et la calotte polaire fondent, bientôt des îles et îlots, des terres vont s'enfoncer mais ils s'en foutent...
Les jardins de Tizgui

De ces jardins bordant l’oued sortant des gorges se dégage une grande sérénité. C’est là que démarre la grande palmeraie du Todra, au pied de ces majestueuses falaises calcaires, lorsque, abondamment alimenté par la source souterraine de Tizgui, l’asif Todra, après s’être difficilement frayé un chemin...
Partir vers ailleurs

Le trouvera-t-il le poète errant ? Depuis longtemps il va, l’esprit en peine...
À sa fenêtre

Le temps d'une marée, juste la mer et lui... Seul au milieu des rochers et des goélands...Le regard errant sur l'horizon un instant...
Exil en poésie

Au fil des maux et des mots, le printemps 2020 laissera pour longtemps des traces dans les mémoires et les habitudes. Ce confinement obligé à l'échelle de la planète risque de changer bien des choses et bien des rapports entre les personnes et ce jusque dans l'intimité des familles. Mais aussi, entre les personnes et
Le coin des haïkus et tankas
Le marcheur

Je marche dans les chaussures d’un mort, pour la dernière fois, le dernier coucher de soleil et la dernière lune, un soir d’automne de trop, peut-être...
Balades et rêveries d'automne

Balades poétiques sous le soleil automnal...
Poésie dans les ksour

Dans le village rouge terre. Ce n’est que le bruit du silence. Quelques nomades en errance. Y campent parfois sans mystère.
Faire-part

Hier et demain, pour quelques instants enlacés Souvenirs et espoirs, dans un même regard Au bonheur faut-il envoyer un faire-part ?
Ombres noires

Dans le village quand je vois toutes ces filles, De la tête au pied dûment encapuchonnées. Dès un âge très jeune, fragiles brindilles.
Roseaux et galets

Sur les rives sereines, les pensées au gré du flot.
Aux confins d'un monde

Les odeurs de menthe au gré des parcelles, des guêpiers de Perse planant dans l’azur,
Les ors de l'automne.

Le poète réfléchit les mots avec précision ; de leur exactitude dépend la toile qu’il va peindre au fil de son vagabondage. Puis, les rimes s’élèvent comme le
La lumière du matin. Tetraktys.

Le silence, jamais pesant, égaye le flot de vains discours.