Partir vers ailleurs

 

Un  jour, il voudrait partir vers ailleurs.
Comme une feuille d’automne jaunie,
au gré des vents, un matin de bonne heure,
s’évader d’une terre à l’agonie.

 

Comme une feuille d’automne jaunie,
se laisser dériver au fil du temps,
s’évader d’une terre à l’agonie
et des poubelles couvrant l’océan.

 

Se laisser dériver au fil du temps,
loin en arrière des jours inconnus
et des poubelles couvrant l’océan.
Le devenir du monde est bien tenu.

 

Loin en arrière des jours inconnus
le trouvera-t-il le poète errant ?
Le devenir du monde est bien tenu,
veuillez presser le pas, tout fout le camp !


Le trouvera-t-il le poète errant ?
Depuis longtemps il va, l’esprit en peine. 
Veuillez presser le pas, tout fout le camp !
Sauf la folie des gens, qui est certaine.

 

Depuis longtemps il va, l’esprit en peine,
il court l’Univers,  l’âme sans frayeur.
Lui s’est trouvé, errant à perdre haleine,
un  jour, il voudrait partir vers ailleurs.

 

Haïtam.
Parti vers ailleurs.
Octobre 2019. Tous droits réservés.

Photo #pixabay libre de droits.

Feuille d automne

 

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