Le val interdit.
Cela fait de longs mois qu’il est parti
Déjà, le printemps a parfait son œuvre
Au matin du Todra il suit le lit,
De senteurs estivales, il s’abreuve.
Déjà, le printemps a parfait son œuvre
Pourtant, il vient de quitter pluie et vents.
De senteurs estivales, il s’abreuve,
Bien loin des odeurs iodées au jusant.
Pourtant, il vient de quitter pluie et vents
Ses amis, des repaires retrouvés.
Bien loin des odeurs iodées au jusant
Il retrouve les sentiers éprouvés.
Ses amis, des repaires retrouvés,
Il est balloté, coquille de noix.
Il retrouve les sentiers éprouvés,
Alors qu’en sa vie il n’a plus la foi.
Il est balloté, coquille de noix,
Fi des embruns, du soleil sur la baie.
Alors qu’en sa vie, il n’a plus la foi,
Son esprit voudrait retrouver la paix.
Fi des embruns, du soleil sur la baie,
Tôt le matin, le vol des goélands.
Son esprit voudrait retrouver la paix,
Dans un monde nouveau, se révélant.
Tôt le matin, le vol des goélands,
De levers de soleil, il a rêvés,
Dans un monde nouveau, se révélant,
Vierge, pour des extases retrouvées.
De levers de soleil, il a rêvés,
D’un val caché aux sentiers interdits,
Vierge, pour des extases retrouvées.
Cela fait de longs mois qu’il est parti.
Le val interdit.
© Robert Haïtam Péaud.
27 mai 2024
Date de dernière mise à jour : 14/01/2025
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