Des mots en balade
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« Le poète est celui qui, plongé, comme tout homme, dans l’obscurité d’un monde insaisissable, entrevoit un peu mieux sa raison, perçoit les premières lueurs du jour. En d’autres termes, le don de poésie ne le soustrait pas à la foule des hommes « pauvres et chétifs » ; c’est dans sa condition d’homme qu’il accueille le don divin ; et par là, il vit plus intensément qu’autrui le malheur de l’existence humaine et ressent davantage l’absence de cette lumière dont quelques rayons lui parviennent. »
Jean Céard, La Nature et les prodiges (1977). -
Un pantoum est un poème d'origine malaise à forme fixe. C'est vers 1850 que certains poètes romantiques commencèrent à adapter cette vieille forme poétique asiatique en français. Le pantoum est composé de quatrains à rimes croisées, dont le deuxième et le quatrième vers sont repris comme premier et troisième vers dans le quatrain suivant et ainsi de suite.
En plus que le premier vers du pantoum soit repris comme dernier vers, l'autre particularité originale du pantoum est qu'il développe deux idées différentes, l'une plutôt extérieure et pittoresque, la deuxième intime et morale. Si ces deux idées n'ont rien en commun, elles forment deux thèmes qui finissent souvent par s'entremêler intimement. -
Le coin des haïkus et des tankas
« Un haïku est un court poème, né au Japon à la fin du 17° siècle. En Occident, il s’écrit principalement sur trois lignes selon le rythme court / long / court : 5 / 7 / 5 syllabes dans sa forme classique. Le haïku comporte un kigo (mot de saison) qui le lie à la réalité. Un kireji (césure), parfois représentée par un tiret ou ~, marque un silence pendant la lecture. Le haïku est par excellence la capture de l’instant présent dans ce qu’il a de singulier et d’éphémère, en ce monde où se côtoient permanence et impermanence. Il est peinture de l’ici et maintenant.» Association francophone de haiku.
Le tanka désigne une forme de poésie traditionnelle courte d'origine japonaise, qui a donné naissance au waka à forme fixe, puis au haïku, dont il peut être considéré comme un ancêtre.
Le tanka classique est toujours considéré au Japon comme la forme la plus élevée de l'expression littéraire en raison de sa richesse et de sa profondeur. Par rapport aux haïkus classiques, il ne se cantonne pas à l'évocation de la nature et des saisons mais il fait une large place aux sentiments.
Il suit des règles strictes en termes de structure syllabique (5-7-5-7-7 syllabes). Wikipédia.